« J’m’en Câlisse ! » Le rugby, il ne quittera pas ! Ce sympathique routier, effacé, toujours prêt à rendre service, à l’écoute des autres et du flot des problèmes liés à la vie du club qu’il connaît parfaitement, se multiplie discrètement, à la demande, pour les mille et une tâches obscures, peu gratifiantes, ne subit pas le courant mais le remonte : feuilles de match, accompagnement permanent des séniors en déplacements, responsable de plateau même le samedi après-midi ; il n'est pas rare de le voir arpenter les terrains pour encourager les jeunes rouges et bleus… « J'comprends rien ! Torrieux ! »Hyper dévoué mais peu disponible en semaine, notre conducteur taille la route et sillonne notre territoire, il préfère pour l’instant, ne pas rentrer au bureau : dans l’esprit, il appartient à l’équipe dirigeante et attend que sa petite entreprise, trois chauffeurs à ce jour, lui laisse plus de libertés pour y entrer : un affluent influent supplémentaire.
Aux confluents, notre quadra, de la génération des Guillaume Jourdan, Eude Fréderic, Vivier Stéphane, JérômeHuray, toujours célibataire, c’est un cœur à prendre mesdames – « Sacrament, ça tape sur les nerfs! » -, aime les amis et leur envoie régulièrement des petits sms pour donner de ses nouvelles, apprécie la fiesta -avec modération-, dévore les polars scandinaves, partage le bon vin – « Il s’en contre Saint-Ciboirise ! »-, adore les bons mots. Il cultive et maîtrise l’art de la dérision et du calambour - sur ce point il ressemble à notre illustre Titi qui nous manque tant ; il a une technique, un phrasé qui lui est propre : sa marque de fabrique, et dans l’exercice des métaphores et autres périphrases, il côtoie Audiard, cher à notre Tatayé et M’sieur Fernand. Notre « Tonton Flingueur » agit en finesse et avec beaucoup de charme … « Ostie, Ti ! »
« Bout d’Viarge ! » Laulau, comme tout le monde le surnomme, on l’aime : il fait bien partie des murs de notre club et comme c’est un ancien pilier, le raccourci est inévitable, Laulau c’est du solide, quelqu’un sur qui on peut compter, qui reste toujours efficace et professionnel et qui mérite amplement ces modestes louanges… ces mascarets de Laulauriers ! Pour un peu, le « Gibert » aurait pu devenir aussi célèbre que son paronyme! « Crisse, stu un blague? » - « Eh ! Bah non ! Vive le Saint Laurent ! Vive le Saint Laurent Libre !