Son vieux frérot - mais un tiro : un débutant chez nos gladiateurs – est un jeune Rétiaire – vous comprenez maintenant pourquoi l’entraîneur des avants du Racing et ancien coach des français porte ce patronyme- Benoît dit « Ben », ni Big Ben, ni Ben Hur, ni Ben à Bar, électricien de son état , est paradoxalement tout le contraire de son cadet, avant, pilier ou deuxième ligne, il travaille dans l’ombre, discrètement, efficacement, il chasse les gazelles pour les attraper dans ses filets et les empaler de son trident, ne nous égarons pas, il plaque férocement, soutient ardemment, pousse vigoureusement, étaye solidement… ou affrontent ses adversaires directs sur la ligne de front, au cœur de la mêlée, des rucks ou des regroupements, le tout pour le bien du collectif, pour offrir des lauriers aux coureurs, à son frère quand ils se retrouvent sur la même arène verte…car ces deux guerriers se retrouvent de plus en plus souvent dans la même équipe.
La gladiature ne se limite pas à une boucherie : c’est un art d'escrimeur : les Spartacus, Crixus et les autres n’ont qu’à bien se tenir, les « Boiboîte » et « Ben » sont des éléments indispensables du laniste Loulou qui sait les utiliser à bon escient et lorsque, à la fin des joutes, ces gladiateurs se tournent vers les spectateurs et supporters et l’empereur Mulot , le pouce tourné vers le bas, les acclamations leur reviennent et les libations peuvent commencer. « Ave Rislois, moreturi te salutant »