Curieuse et débordante d'énergie, habitant le pays de notre cher co-président Did’s, Sainte Croix sur Azier, Dyjdyj, comme la chambre ses chères copines, n’hésite pas à descendre à vélo les samedis de beau temps, preuve d’un tempérament déjà bien trempée qu’elle exploite judicieusement à l’aile, là où la vie est belle ou au centre : sa rapidité, ses crochets et sa vista font la différence quand elle met les cannes, difficile de la rattraper. Sous son joli minois de blonde aux yeux bleus, s’estompe sa timidité naturelle sur le pré pour laisser place à une gagneuse, morte de faim et si un bout de chocolat, qu’elle adore, vient annihiler un coup de barre, elle devient carrée et fondante. Bon elle ne se nourrit pas que de tablettes quand même, la raclette lui procure aussi du plaisir.
Bien qu'elle soit douce et aimable, Loïse n'a pas peur de se défendre quand on s'en prend à elle. Et si elle respecte l'opinion des autres et sait les écouter avec attention, Loïse sait aussi se montrer entêtée lorsqu'elle est persuadée d'avoir raison. La redoutable « Lolo » a besoin de rivaliser d’abord avec elle-même mais aussi avec les autres, une performeuse, une tenace, une persévérante, une « jusqu’auboutiste », un peu entêtée qui fait tout pour réussir mais honnête, appliquée et pleine de bon sens, plutôt réservée et qui a du mal à dévoiler ses sentiments. Mademoiselle apprécie la simplicité, l’honnêteté et la joie de vivre de son entourage sauf le matin où sa mauvaise humeur légendaire est à éviter…autant de qualités que le rugby façonne au gré des matches et des rencontres.
Une maturité saisissante et une personnalité déjà très marquée pour cette jeune femme qui place Simone Veil au pinacle de ses stars, droits de la femme oblige et Nelson Mandela pour avoir consacré sa vie à lutter contre l’apartheid…Elle prône un programme politique des jours heureux et déteste les personnes qui se plaignent tout le temps. Sa devise : « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse » révèle des idées bien arrêtées et affirmées.
Hors du commun, vous le croyez maintenant, cette nouvelle Loïse. Et si vous la croisez, habillée de rouge, couleur de vie, de bonne humeur et de passion (comme le bleu bien sûr) sur l’estran, un jour d’été, au moment où les journées paisiblement se languissent, à écouter le son des vagues et respirer la vapeur des embruns pour se détendre et se vider l’esprit, alors vous découvrirez cette jeune femme en devenir déjà émancipée… éprise de liberté.
« Tant qu'on désire on peut se passer d'être heureux; on s'attend à le devenir: si le bonheur ne vient point, l'espoir se prolonge, et le charme de l'illusion dure autant que la passion qui le cause. » Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761) de Jean-Jacques Rousseau