Alexandre le Petit : de la Dynamite : il porte son prénom étymologiquement et littéralement : « repousser virilement l’ennemi », un guerrier qui protège. Son poste d’aboyeur à la mêlée, de chef de meute, le pousse, en leader naturel, à donner l’exemple depuis ses débuts sur les champs de bataille rugbystique : un conquérant qui n’a peur de rien. Pourtant sa bonté et sa gentillesse se lisent sur son visage poupon et son charme naturel lui ouvre bien des opportunités dans la vie. Mais ce volcan en sommeil entre vite en éruption à son poste de prédilection derrière les gros qu’il cornaque avec la maîtrise d’un vieux renard. Pas besoin d’allumage, la combustion est rapide, l’implosion imminente se déclenche dès l’engagement. Les munitions qu’il distribue à son poste de prédilection deviennent des armes offensives dangereuses. Une vision du jeu et une vista que ses années de pratique ont développées le sortent souvent de situations périlleuses quand la canonnade adverse se déchaîne. Ses jaillissements tranchants provoquent la débâcle dans les lignes ennemies : une torpille qui rate rarement sa cible.
Des jambes et des têtes : « Juju » « se mastérise » en mathématiques et marche dans les pas de papa ; « Alex » se prépare à nous équiper en prothèses auditives-va y avoir du boulot-. Les deux « frérots », sans oublier Mathieu, le ravisé, qui passe son bac S d’abord après des années à l’EDR, ont cultivé leur rugby grâce aux expériences arbitrales au niveau régional (Alexandre fut même arbitre national en UNSS) : une formation et une implication supplémentaires qui comblent beaucoup de lacunes de joueurs et un autre regard sur le jeu et ses règles complexes.
Heureusement que l’effacé et secret Patrick et la discrète et douce Muriel, tous les deux volleyeurs, décidèrent de faire découvrir un sport collectif à nos formidables projectiles car ces « Baril-là » sont de bonnes pâtes, à consommer « al dente » sans modération et à toutes les sauces.