Côté soleil, quartier des anciens, l’équipe première s’active :
Sous le tableau d’affichage, Denis, notre blond guerrier, notre Rives à nous, coule des jours heureux – faut-il qu’il s’en souvienne-, les bleus et rouges inscrivent trois essais en première mi-temps, les blondes s’alignent elles aussi ;
Loulou, le stratège, corne de brume à la bouche, souffle le chaud et le froid, cherche à calmer cette débauche de jeu pour revenir aux fondamentaux, son olifant sonne la retraite, appuyer là où ça fait mal plutôt que de déferler en s’exposant aux contres. Le petit Jéjé reprend du service en voyant la cavalerie charger, précision, Jéjé c’est le samedi matin à 10 h que tu joues dorénavant ; Fabrice l’exemplaire applaudit ce jeu bien léché mais craint la révolte des blancs et bleus ; Stépahen Faudemer, le co-prés du CSG arpente le noman’s land entre les deux terrains et s’inquiète de la domination risloise.
Loïc le sanguin se remémore les anciens derbys et évoque Momo Deshayes, le papa de Mathieu qui joue avec Pont Au et sa sœur internationale ( encore la veille face aux Blacks Ferns ) et sa pointe de vitesse à cinq mètres de la ligne, inarrêtable le mastodonte. Les rislois s’exposent aux contres et ce qui devait arriver arriva, nos voisins inscrivirent l’essai qui privait les locaux du bonus offensif : 29 à 13. Largement suffisant pour satisfaire les supporters cependant. Il faudra prendre le bac la prochaine fois.