Notre médecin-président qui soigne avec humanité ses patients n’en finit pas de tisser les relations humaines, celles qui vous portent vers les autres et à partager ces précieux moments : en voici quelques exemples :
Médecin des Âmes : Au début, nous n’étions qu’une poignée à célébrer les réveillons d’année chez les Lecach’ à Campigny, costumés et guillerets à souhait jusqu’à l’aube, repas maison et répartition des tâches ; le groupe enfla et se déplaça ( salles des fêtes de Fort Moville, d’Etreville... ) sous l’impulsion du jovial Viking moustachu ou d’un Quasimodo plus vrai que nature accompagné de la chèvre d’Esmeralda : fédérer et prendre du plaisir ensemble infusaient sur les résultats mais le succès grandissant ( nous atteignions les 80 ) nous contraignit à stopper ces activités festives.
Médecin de Choeur, notre facétieux docteur, nous lança un autre défi : suite à un déplacement où ses chansons de carabins nous émoustillaient : profiter du collectif pour créer notre chorale et nous connaître autrement que sur le pré: les anniversaires, les soirées dansantes, les fêtes de la musique seraient lieux de nos récitals, après des répétitions sérieuses et épiques. A la baguette, l’exigence du « coryphée » et ses choix musicaux nous enchantaient en chantant : l’inévitable « Ma Normandie » de notre René, « Les copains d’abord » de notre idole de l’époque G Brassens, « RCPA , c’est un club vraiment sympa » sur l’air de « Ah ! La salope ! » , « Quand les hommes vivront d’amour »... furent nos tubes ainsi que quelques textes paillards et grivois, bien sûr.
Médecin du Corps : notre sémillant octogénaire a toujours la pêche ! Il distillait ses judicieux conseils aux entraînements lors de séances rythmées et innovantes pour l’époque : gainage, étirement, muscu... n’avaient plus de secret pour l’effectif. De surcroît, il écrivait dans notre plaquette des recommandations pour notre hygiène sportive, la diététique, la prépa physique pour réduire nos addictions. Nous passâmes à deux soirées de torture et nous nous retrouvâmes souvent à deux, à courir le mardi : tour de ville obligatoire, bientôt prêt à souffrir sur le marathon … repoussé aux calendes grecs, heureusement.
Médecin du Sport : non seulement, Jean jouait mais il nous accompagnait professionnellement : il nous réunissait au début de saison pour la visite médicales, suivait les blessés et les dirigeait vers les confrères les plus émérites en cas de pépins. Médecin de la FFR et du comité, il devint celui de la FFB, avec son ami Alain Vastine , générosité rime avec disponibilité ne demandant aucune rétribution pour ses engagements de passionné. Pour tout et tous , Merci Doc !