Le Rouge est en effet cette flamme ( mot à la mode ), cette envie, cette passion qui l’anime, le consume du plus petit au plus grand, c’est Jean Leleu qui joue entraîne les rislois en semaine, joue en Pro D 2 le vendredi avec le RNR ; c’est Tatayé qui la vit quelquefois jusqu’ à l’excès et qui dérape verbalement – mais peut-on lui en vouloir- et qui est revenu pour communiquer sa passion tout en modération ou Paupiette, Vincent et Boîtos qui rechaussent les crampons pour épauler la jeune garde maison …le Rouge c’est aussi l’interdit , le carton qui pénalise l’équipe mais qui sanctionne justement. Le Rouge, c’est aussi le sang, ça saigne, c’est aussi la souffrance, la douleur des Yoan, Adrien, Hugo, Thomas fracturés, opérés et les autres.
Mais le Rouge symbolise la révolte, la lutte, celle d’un petit club d’une ville normande de moins de 10 00 âmes qui rencontre des agglomérations de plus de 100 000 habitants, alors il ne faudra pas arborer le Rouge de la honte si le pire arrivait… car, à ce jour avec sept victoires, les moyens du bord et du terroir, il a déjà prouvé aux plus grands qu’il existait bel et bien.
Le Bleu, c’est le blues de points bonus perdus au cours de ce début de saison ( Grandchamp, ASRUC) et qui vont peser lors du bilan final, le Bleu à l’âme d’un match perdu, celui de RCCE même si les banlieusards n’ont pas volé leur victoire, loin s’en faut mais perdre, c’est aussi se remettre en cause, avancer ; les Bleus du corps, ces hématomes comme celui de Victor au genou, celui de Vincent à l’épaule , les Bleus, ce sont tous ces jeunes qui depuis le début de la saison qui fourbissent leurs premières armes sur le pré : Théo, Paul, Hugo, Alexis, Maxime ... . Alors le Bleu c’est surtout l’espoir, le ciel et au-delà, le paradis mais là il faudra se montrer attentif et surtout solidaire, enfiler les Bleus de chauffe si l’on souhaite que les Bleus et les Rouges poursuivent leur chemin en fédérale 3. Pour mémoire, lors de leur première saison en nationale 3, les rislois acquirent leur maintien au dernier match en battant l’illustre Stade Français, des Bleus et Rouges eux aussi à l’époque, alors ne perdons pas l’espoir, histoire de voir la Vie en Rose : « Fluctuat nec mergitur» : le bateau vogue mais ne coule pas : à méditer !